..............Par-contre les jeux dans la cour de récréation étaient les suivant: la marelle, les jeux de billes, saute moutons chanter en tapant des mains, ou même jouer avec des noyaux d'abricots contre le bas de la gouttière de l'école.
Eh oui ! les jeux à cette époque là , il n'y en avait pas trop c'est vrai, mais les enfants s'amusaient bien avec pas grand chose.
Dans chaque école il y avait un drapeau de trois couleur, bleu blanc et rouge. Pourquoi?
Le bleu: la liberté. Le blanc: la paix. Et le rouge: le sang qui a coulé pour avoir la paix et la liberté.
Il y avait un buste(une statue) de Marianne qui représentait la république. Elle était dans les classes en face de tous les éleves face aux pupitres. Eh oui! à cette époque les éleves travaillaient en classe sur des pupitres et non pas des tables ni des bureaux.
Le matin les élèves rentraient dans leur classe respective .
Ils ne s'asseyaient sur les bancs de leurs pupitres que quand le maître ou la maîtresse le disait ...pas avant. Ils étaient debout ,droits et dans le silence, et donc dans leur tête les éleves devaient lire la phrase du jour.
Cette phrase du jour était une morale plus précisément, et elle était écrite sur le tableau noir.
Elle avait une signification. Voila l'une des phrases de la morale:
JE PROMETS, CE QUE JE PEUX DONNER.
Ben oui .... si votre papa ou votre maman vous promet de vous acheter ou bien de vous donner quelque chose et qu'il ne le fait pas, forcement il ne tiendra pas parole envers vous ... il ne tient pas sa promesse .
Et le maître interrogeait un éleve ou deux pour qu'il lise à haute voix et distinctement cette phrase de la morale, c'était comme ça chaque matin.
Dans les classes le silence devait régner, afin que chaque élève puisse mieux entendre, comprendre chaque leçon que le maître expliquait. Celui ou celle qui chahutait ou qui bavardait ...le maître lui posait une paille sur l'épaule puis sur un autre élève pour qu'ils se ressaisissent un peu et qu'ils comprennent qu'une punition attendait l'un des plus turbulents de la classe. En effet celui qui dépassait les limites... le maître lui demandait d'aller se mettre face au mur plus ou moins près du tableau noir, et durant une partie de la matinée ou de l'après midi l'éleve se retrouvait à genoux les mains sur la tête et à chaque récréation il pouvait aller rejoindre ses camarades de classe , mais tous se moquaient de lui et il avait bien mal aux genoux et aux bras aussi du même coup................