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IRC : PRIME YALTA RALLY (4/12) Du 2 au 4 juin 2011

LES EQUIPAGES PEUGEOT EN TERRAIN INCONNU

L’Intercontinental Rally Challenge a la spécialité de remettre à l’honneur des épreuves historiques, comme le Rallye Monte-Carlo ou le Tour de Corse, mais aussi de défricher des terrains nouveaux, situés dans des pays émergents. Ainsi, en 2010, le Rallye de Curitiba, au Brésil, a-t-il été remporté par Kris Meeke, sur la 207 Super 2000 engagée par Peugeot UK. Cette année, c’est au tour de l’Ukraine et, plus précisément, de la Crimée, avec le Prime Yalta Rally, quatrième manche de l’IRC 2011.

Nouveau rendez-vous sur asphalte

Au Monte-Carlo, d’abord, en Corse, ensuite, la Peugeot 207 S2000 a remporté deux des trois premières manches de l’IRC 2011. « C’est la preuve que la 207 S2000 n’a rien perdu de sa compétitivité sur le goudron », tient à souligner Frédéric Bertrand, le responsable du Département Compétition Clients de Peugeot Sport. «En Corse, spécialement, elle a montré son efficacité sur les terrains les plus divers, que l’asphalte soit lisse ou bosselé, que le « grip » soit important ou faible, que les routes soient étroites ou larges et rapides, elle est à son affaire partout. »
Cet éventail de qualités ne sera pas superflu en Ukraine, sur des spéciales inconnues et nouvelles pour tous les équipages Peugeot. « Nous nous sommes renseignés sur les difficultés qui nous attendent », poursuit Frédéric Bertrand. «Certains tronçons sont de type « alpestre », avec franchissement de plusieurs cols. Ailleurs, le terrain est moins accidenté, mais tout aussi sinueux. A priori, l’asphalte est lisse et le « grip » devrait être plutôt faible, mais ce n’est pas pour nous effrayer. »

La polyvalence de la Peugeot 207 Super 2000
Avant de relever ce nouveau défi, Peugeot Sport n’a pas eu la possibilité d’effectuer des tests sur le terrain. « Ce ne sera pas un handicap », estime Bertrand Vallat, l’ingénieur chargé du développement de la Peugeot 207 S2000. « Notre expérience de tous les types de goudron est excellente et notre base de données est très large. Dès mon arrivée en Ukraine, je m’appliquerai à parcourir les spéciales, afin de me faire une idée précise de leurs spécificités, mais je tiendrai compte, avant tout, des rapports que me feront les équipages à l’issue de leurs reconnaissances. A partir de là, nous déterminerons, ensemble, les réglages de base que nous validerons, ou que nous peaufinerons, à l’occasion du shakedown que les organisateurs ont prévu la veille du départ. »
Un des grands avantages de la Peugeot 207 S2000, c’est sa polyvalence. « D’une part, nous avons des réglages pour tous les terrains », poursuit Bertrand Vallat. « D’autre part, et c’est encore bien plus important, les évolutions que nous avons récemment apportés à la suspension, à la suite de nos tests préalables au Rally Islas Canarias et au Tour de Corse, font que les pilotes ont la possibilité de garder les mêmes réglages partout. Thierry Neuville en a fait la preuve en Corse. Chaque jour, le terrain était différent. A l’exception de la hauteur de caisse, Thierry n’a jamais modifié les réglages de sa voiture. Cela ne l’a pas empêché de s’imposer ».

Neuville-Gilsoul chef de file des équipages Peugeot
Sa victoire au Tour de Corse a propulsé l’équipage Peugeot Belgique-Luxembourg à la deuxième place au classement provisoire du Challenge IRC. « Ce n’est pas une raison pour s’emballer », calme Thierry Neuville. « J’aborderai le Yalta Rally comme je l’ai fait lors des récentes manches IRC : avec confiance, mais sans me précipiter. Suite à mes récentes séances d’essais, je me sens parfaitement à l’aise aux commandes de ma 207 S2000. Comme les reconnaissances sont limitées à deux passages partout, le plus important sera de prendre d’emblée d’excellentes notes. Il faudra aussi aider les ingénieurs en leur décrivant avec la plus grande précision possible le terrain. »

Le deuxième équipage Peugeot au Challenger IRC est Bryan Bouffier-Xavier Panseri, actuellement cinquième. « A la suite de mon abandon corse, je n’ai plus trop le choix : ma priorité ne peut être que de marquer de « gros points » en Ukraine », analyse le pilote Peugeot France. « Je ne vois pas pourquoi je n’en serais pas capable : en Corse, j’étais compétitif. Sur un terrain que l’on découvre, l’important est, tout naturellement, d’être à l’affût de tous les pièges lors des reconnaissances ».
Guy Wilks-Phil Pugh est exactement sur la même longueur d’onde. « J’enrage d’être sorti de la route en Corse, parce que c’est de ma faute », reconnaît le pilote Peugeot UK. « J’avais réussi le meilleur chrono dans la spéciale précédente. Pourquoi ai-je voulu en faire trop ? La 207 Super 2000 est suffisamment compétitive pour ne pas avoir besoin de la mener au-delà de ses possibilités. »
Bouffier et Wilks en rédemption

Quatre Peugeot 207 S2000 seront au départ, la quatrième pour l’Italien Marko Tempestini. « La qualité est plus importante que la quantité », ajoute Frédéric Bertrand. « Pour Guy Wilks et Bryan Bouffier, l’important est d’être à l’arrivée. Ils étaient dans le coup en Corse. On peut être optimiste à leur sujet. Quant à Thierry Neuville, il vient subitement de changer de statut. Dorénavant, il figurera systématiquement dans les favoris potentiels. Nous pensons qu’il a les épaules suffisamment larges pour assumer cette nouvelle responsabilité. »

Les engagés à cette 4e manche de la saison
1. Bryan BOUFFIER – Xavier PANSERI Peugeot 207 S2000
2. Juho HANNINEN – Mikko MARKKULA Skoda Fabia S2000
3. Andreas MIKKELSEN – Ola FLOENE Skoda Fabia S2000
4. Giandemenico BASSO – Mitia DOTTA Proton Satria Neo S2000
5. Per Gunnar ANDERSSON – Emil AXELSSON Proton Satria Neo S2000
7. Marko TEMPESTINI – Dorin PULPEA Peugeot 207 S2000
8. Jan KOPECKY – Petr STARY Skoda Fabia S2000
9. Thierry NEUVILLE – Nicolas GILSOUL Peugeot 207 S2000
10. Guy WILKS – Phil PUGH Peugeot 207 S2000
11. Toni GARDEMEISTER – Tapio SUOMINEN Skoda Fabia S2000
12. Patrick SANDELL – Staffan PARMANDER Skoda Fabia S2000
14. Karl KRUUDA – Martin JARVEOJA Skoda Fabia S2000
16. Oleksiy TAMRAZOV – Ivan GERMAN Ford Fiesta S2000
17. Valeriy GORBAN – Vadim CHERNEGA Mitsubishi Lancer Evo9
18. Yuriy SHAPOVALOV – Liubomyr SHUMAKOV Mitsubishi Lancer Evo9
19. Anton KUZMENKO – Kyrylo NESVIT Subaru Impreza N14
20. Oleksandr SALIUK – Evgen CHERVONENKO Proton Satria Neo S2000

Classement général avant Prime Yalta Rally
Pilotes
1. Freddy Loix (B) 45
2. Thierry Neuville (B) 40
3. Jan Kopecky (Tch) 40
4. Juho Hänninen (Fin) 33
5. Bryan Bouffier (F) 31
6. Guy Wilks (GB) 25
7. Andreas Mikkelsen (N) 16
8. Bruno Magalhaès (P) 14
9. Stéphane Sarrazin (F) 12
10. Pierre Campana (F) 12

Constructeurs
1. Skoda 106 points
2. PEUGEOT 104
3. Subaru 32
4. Ford 23

Jeudi 2 Juin 2011
Start leg 1 13:01
SS1 YALTA 2,12 km 13:14
SS2 LIVADIJA 5,49 km
Parc fermé
Vendredi 3 juin 2011
Start leg 2 08:01
SS3 AI-PETRI 1 17,26 km 08:44
SS4 PLATO 1 22,55 km 09:12
SS5 ORLINOJE 1 28,95 km 10:55
Regroup out 12:40
SS6 AI-PETRI 2 17,26 km 13:03
SS7 PLATO 2 22,55 km 13:31
SS8 ORLINOJE 2 28,95 km 15:14
Parc fermé 16:54
Samedi 4 juin 2011
Start leg 3 07:01
SS9 OPOLZNEVOJE 18,95 km 08:07
SS10 SOKOLINOJE 1 22,35 km 09:45
SS11 UCHAN-SU 1 17,07 km 10:13
Regroup out 11:39
SS12 OPOLZNEVOJE 2 18,95 km 12:25
SS13 SOKOLINOJE 2 22,35 km 14:03
SS14 UCHAN-SU 2 17,07 km 14:31
Podium 15:22

Stage Liaison Total
Leg 1 7,61 km 33,52 km 41,13 km
Leg 2 137,52 204,61 km 342,13 km
Leg 3 116,74 km 221,61 km 338,35 km
Total 261,87 km 459,74 km 721,61 km

COMMUNIQUÉ DE PRESSE date : 4/06/2011

IRC : PRIME YALTA RALLY (4/12) Du 2 au 4 juin 2011

UN RALLYE DIFFICILE
Bryan Bouffier s’est lancé à l’assaut de la dernière étape du Prime Yalta Rally avec la ferme intention de jouer la victoire tout en assurant pour rejoindre l’arrivée. 2e et premier de l’effectif Peugeot il marque ainsi des points importants au challenge IRC.
Les organisateurs ayant fourni l’effort de balayer les routes pendant la nuit, la dernière étape du Prime Yalta Rally, quatrième manche de l’Intercontinental Rally Challenge 2011, s’est révélée moins redoutable qu’attendu. Les positions ont peu évolué par rapport à la veille, avec trois Peugeot parmi les six premiers.
Bryan Bouffier engrange
Samedi matin, après avoir récupéré 8s2 suite au problème sportif de la veille Bryan Bouffier et Xavier Panseri ont commencé par perdre du temps sur le leader, Juho Hänninen, avant de le devancer à deux reprises pour se revenir, à trois spéciales de l’arrivée, à 5’’1 du Finlandais. « Je donne tout ce que je peux, mais en restant dans les limites du raisonnable. Je sors de deux courses difficiles, aux Canaries et en Corse, et je dois absolument marquer de « gros points » afin de me relancer dans la course au Challenge IRC », explique le pilote Peugeot France. « Si je m’aperçois que je dois prendre trop de risques en une tentative désespérée pour arracher la victoire, je me contenterai de la deuxième place. Il est important de l’assurer. Autant pour Peugeot que pour moi. »
Dans l’avant-dernière spéciale, un tête-à-queue en début de chrono incite Bryan à, sagement, se résoudre à terminer deuxième. Le duo de Peugeot France s’offre ensuite le scratch de l’ultime spéciale.
Au classement provisoire du Challenge IRC « Constructeurs », Peugeot se maintient en deuxième position, à douze points du leader. Au Challenge « Pilotes », Bouffier, meilleur du clan Peugeot, grimpe à la troisième place.
Guy Wilks assure
Les incidents qui, la veille, ont frappé d’une part Guy Wilks et Phil Pugh, d’autre part Thierry Neuville et Nicolas Gilsoul, ont totalement bouleversé la vision de la course que pouvaient avoir ces deux équipages Peugeot. « Je n’avais plus rien à gagner et tout à perdre au cours de cette longue dernière journée », raisonne Guy, pilote Peugeot UK. « Le matin, mon feeling n’était pas bon. A l’instar de Thierry, j’avais opté pour des pneus Michelin à gomme tendre. Ce n’était pas le meilleur choix, mais ce n’est pas le plus important. Quand on n’a aucun adversaire direct, on ne sait quel rythme adopter. Il est difficile de rester concentré quand on a pour seul objectif de rejoindre l’arrivée. »
Cette cinquième position permet au Britannique de se maintenir à la sixième place du Challenge IRC Pilotes.
Thierry Neuville meilleur performeur
Leader du rallye pendant les quatre premières spéciales, Thierry Neuville est, avec quatre meilleurs chronos, deux deuxièmes temps et cinq troisièmes temps, le meilleur performeur de la première édition IRC du Prime Yalta Rally. « Le vendredi, j’ai joué de malchance », rappelle le pilote Peugeot Belgique- Luxembourg. « C’est dommage, car les performances de ma 207 S2000 étaient telles que je pouvais sans problème jouer la victoire. Au fil des rallyes que je dispute à son volant, la Peugeot se fait à la fois de plus en plus efficace et de plus en plus facile à conduire. »
Ne pouvant espérer améliorer son classement final, il a passé sa journée du samedi à tester divers types de pneumatiques Michelin et à affiner le comportement de sa 207 S2000 lorsqu’elle emporte deux roues de secours. « Cela me sera très utile à l’avenir », estime le jeune Belge.
Des performances supérieures aux résultats
Trois des quatre 207 Super 2000 au départ se retrouvent à l’arrivée suite au retrait de Tempestini sur problème de volant moteur. « Comme prévu, ce Yalta Rally s’est révélé vraiment très difficile », déclare Frédéric Bertrand, responsable Compétition Clients de Peugeot Sport. « Il a montré que, lorsque le terrain est nouveau pour tout le monde et lorsque nous sommes sûrs que tous les équipages s’affrontent à armes égales, leurs performances sont très proches et les Peugeot 207 S2000 sont plus que jamais dans le coup. Bouffier-Panseri a bien géré le compromis performance / obligation de résultat. Pour Wilks-Pugh et Neuville-Gilsoul, trop d’incidents de course ont affecté leur classement. Au final de cette 4e manche de la saison, seul Bouffier réalise une bonne opération dans la perspective du championnat mais au classement des constructeurs, nous repartons de ce rallye avec un écart qui s’est accru et qu’il faudra impérativement essayer de corriger à Ypres. »
Classements Prime Yalta Rally :
1. HANNINEN – MARKKULA Skoda Fabia S2000, en 2h54’04’’0
2. BOUFFIER – PANSERI Peugeot 207 S2000, à 11’’7
3. KOPECKY – STARY Skoda Fabia S2000, à 38’’7
4. MIKKELSEN – FLOENE Skoda Fabia S2000, à 57’’3
5. WILKS – PUGH Peugeot 207 S2000, à 4’00’’4
6. NEUVILLE – GILSOUL Peugeot 207 S2000, à 5’01’’5
7. GARDEMEISTER – SUOMINEN Skoda Fabia 2000, à 7’59’’3
8. KRUUDA – JARVEOJA Skoda Fabia S2000, à 10’01’’3
9. SANDELL-PARMANDER Skoda Fabia S2000, à 18’08’’9
10. RAOUX-MAGAT Renault Clio R3, à 22’02’’9

Championnats

Pilotes :
1. J.Hänninen 58 -2. J. Kopecky 55 -3. B. Bouffier 49 -4. T. Neuville 48 -5. F. Loix 45 -6. G. Wilks 35 - 7. A.Mikkelsen 28 -8. B. Magalhaès 14 – S. Sarrazin et P. Campana 12, etc.

Constructeurs :
1. Skoda 146 – 2. Peugeot 134 -3. Subaru 35 -4. Honda 28 -5. Ford (M-Sport) 27 -6. Mitsubishi (Ralliart) 14.

PROCHAINE MANCHE : YPRES : 23 au 25 juin 2011

IRC : PRIME YALTA RALLY (4/12) Du 2 au 4 juin 2011

PEUGEOT EN LUTTE POUR LA VICTOIRE
Quatrième manche de l’Intercontinental Rally Challenge 2011, le Prime Yalta Rally promettait d’être très difficile. Il l’est. Les faits de course et incidents ont été nombreux, frappants, entre autres, Thierry Neuville et Guy Wilks. Peugeot n’en est pas moins en lutte pour la victoire avec Bryan Bouffier, 2e avant l’ultime étape.
« Ce rallye est incroyablement complexe », explique Frédéric Bertrand, responsable du département Compétition Clients de Peugeot Sport. « Non seulement la typologie des spéciales est particulière, mais les pluies de la nuit précédente ont rendu le premier passage, vendredi matin, particulièrement piégeux. L’après-midi, les routes étaient terriblement sales et dégradées. Pour les équipages, le compromis entre la compétitivité et la nécessité de ne pas faire d’erreur est difficile à trouver. »
Bryan Bouffier en pointe
A la fin de la deuxième journée de rallye, Bryan Bouffier et Xavier Panseri sont deuxièmes, à 12’’9 de Juho Hänninen. « Ma 207 S2000 fonctionne parfaitement et son équilibre me convient », explique le pilote Peugeot France. « Je serais encore plus proche de la première place si, dans l’ES5, je n’avais été contraint de... doubler les voitures « 0 » et « 00 » ! »
Les commissaires envisagent de corriger le chrono attribué à Bouffier, en visionnant les images enregistrées par la caméra embarquée, mais leur décision ne sera rendue que plus tard.

Neuville premier leader
Les premières spéciales du Yalta Rally ont été marquées par la domination de la Peugeot 207 Super 2000 pilotée par Thierry Neuville, le récent vainqueur du Tour de Corse, secondé par Nicolas Gilsoul. Le plus rapide dans l’ES1, l’ES3 et l’ES4, le jeune pilote belge menait la danse, avec 8’’6 d’avance sur Bryan Bouffier, lorsqu’il s’est fait surprendre à quelques kilomètres de l’arrivée de l’ES5. « J’ai plongé dans une corde. Une flaque d’eau y était masquée. Elle a détrempé le pneu arrière gauche et, dans le virage à droite qui suivait, ma voiture a brutalement décroché », révèle le pilote Peugeot Belgique-Luxembourg. « J’ai tout fait pour éviter le mur en provoquant un tête-à-queue. Lorsqu’elle s’est enfin immobilisée, le châssis était posé sur le bord de la route et les roues avant, dans le fossé, ne touchaient plus le sol. Les rares spectateurs postés à cet endroit étaient inertes. Nicolas et moi avons travaillé pendant plus de trois minutes avant d’être en mesure de repartir. »
Relégué en 9ème position, Neuville se montre de nouveau le plus rapide dans l’ES6 avant de s’arrêter pour changer de roue au beau milieu de l’ES7 en raison d’une crevaison. Il pointe au soir de cette étape au 6e rang du classement général.
Wilks doublement frappé
Guy Wilks et Phil Pugh étaient deuxièmes, derrière Neuville, à l’issue de la – courte – étape de jeudi (2 spéciales). Le lendemain, une première crevaison ne les a pas empêchés de continuer de se battre dans le groupe de tête, mais la deuxième leur a fait perdre beaucoup plus de temps. « J’évoluais en sous-bois. Dans un gauche négocié en sixième, je n’ai rien vu, mais j’ai senti un choc dans le volant. », raconte le pilote Peugeot UK. « Instantanément, le pneu s’est dégonflé. Je n’ai eu d’autre choix que de m’arrêter et de changer de roue. » L’équipage britannique fait vite, mais l’incident leur coûte néanmoins deux minutes, les faisant glisser en cinquième position.
Rien n’est joué
A l’issue de la deuxième étape, les quatre Peugeot 207 Super 2000 sont toujours en course. Secondé par Dorin Pulpea, l’Italo-Roumain Marko Tempestini a mené une course régulière pour se hisser en neuvième position. Samedi 4 juin, la troisième et dernière étape du Prime Yalta Rally sera tout sauf une sinécure. « Les mêmes routes sont utilisées, mais parcourues en sens inverse », explique Frédéric Bertrand. « Elles seront toujours aussi sales, alors que les trajectoires seront différentes. Le risque de sortie de route en sera encore aggravé. Nous faisons tout pour gagner, mais les phénomènes extérieurs capables d’influencer le déroulement de la course sont tellement nombreux qu’il est vain de se risquer au moindre pronostic concernant le classement final. »