Campeugeot.fr

bonsoir à tous,

et c'est reparti pour une traversée de l'Atlantique

Dans la douleur , avec une fracture de la cheville (astragale) à peine réparée mais parti quand même, doucement.
Mais "qui va piano va sano".
19, 18, 15, 16, 19, 20ème au gré des premiers classements, puis 12ème et 11ème ce soir.
Alors , 5ème ou 4ème demain matin On prend les paris.

A suivre sur :
http://www.tropheebpe.com/fr/s01_home/s01p01_home.php

bjr.
quel courage !!
il mérite un podium !!
j'aime bien le 7,alors je le met septiéme.en lui souhaitant mieux!
et
BON VENTS
z43.

merci zamac pour tes encouragements.
Nous y sommes : 7ème ce soir.
En ce qui concerne le courage, lire le
Mail de Yannick : sur http://www.yannickbestaven.com

«Pas dormi depuis 3 jours collé la barre, quelques sorties de route impressionantes, des plantés majestueux mais le Figaro Bénéteau est vraiment un bateau incassable (sous spi dans des grains à 40 knts). De l’eau partout sur le pont et dans le bateau, je suis trempé jusqu’au os mais je suis content de n’avoir rien lâché sur Drouglazet et Caudrelier.

Je viens de vivre 48 heures à bord d’un sous marin !!!!

Côté cheville je ne lui demande pas son avis, mais j’ai du mal à prendre des appuis francs dessus. Du coup je me prends quelques gamelles. Le plus chaud est passé. Je voulais être dans le groupe de tête le plus sud, maintenant c’est que du bonheur.

Le bateau est en bon état et je n’ai rien cassé. Je m’en sors plutôt pas mal pour un handicapé.

Maintenant malgré la fatigue il va falloir bien réfléchir aux options, alors je vais me reposer et faire travailler mes neurones».

A suivre !!!

à tous
(le coucou a commencé à chanter pour de bon dans la forêt landaise)
Après être passé très vite en 3ème place vendredi, Yannick a régressé au classement vers la 15ème place dû à son choix d'option Sud.
Hier, il a connu quelques ennuis.
Yannick Bestaven ("Aquarelle.com") a signalé ce matin à la direction de course que son iridium ne fonctionnait plus en mode phonie. Impossible donc de la joindre en vacation. Il a néamoins envoyé quelques nouvelles par e-mail :
"Comme un problème n'arrive jamais seul, j'ai quelques soucis sur le bateau mais rien de grave.
Mon étai qui tient le mat à l'avant a cassé cette nuit (alors qu'il n'y avait pas beaucoup de vent mais ce sont les conséquences des conditions dures de la semaine dernière ). Heureusement le bruit m'a réveillé et j'ai pu me jeter sur une drisse pour sécuriser la mâture. Du coup maintenant je pense avoir tout bien amarré (en espérant que ça tienne jusqu'au bout).
Le seul truc, j'espère ne pas avoir à faire de près, sinon je suis mort. Si notre option Sud se confirme et que l'on fait tout au portant je reste dans la match sans problème.
L'étai ne me sert plus à rien maintenant. Je l'ai remplacé par une drisse de génois. L'avantage, c'est que je peux régler mon mât sur l'avant dans le petit temps et sur l'arrière dès qu'il y aura du vent plus fort ! Elle est pas belle la vie ?
De toute manière, maintenant il n'y a plus de questions à se poser. C'est un signe du destin. Si je veux traverser l'Atlantique, ça ne pourra être qu'au portant, alors j'espère que notre option Sud va sauver ma transat.
En direct d'Aquarelle.com où tout va bien à bord. "

Le moral est toujours au beau fixe et la course continue.


A +, on touche du bois.

à tous.
Des nouvelles de la Transat Trophée BPE :
Yannick Bestaven ("Aquarelle.com") fait le point sur la réparation de fortune de son étai et sur sa course.

" Toujours en panne de phonie sur l'irridium mais le mail fonctionne. Je vais me mettre en relation avec TDCOM dés que j'aurais le temps de gérer cette affaire. Tout va bien à bord, ma réparation provisoire à l'air de bien tenir le mât pour le moment. J'ai l'impression de reprendre un peu les cartes en main en passant au centre du groupe de sudistes. Une porte semble s'ouvrir alors je suis à fond pour l'exploiter. Seul inconvénient c'est que je ne suis plus sous spi mais au reaching et bientôt au près avec mon génois que j'ai troué pour pouvoir le fixer sur la drisse qui me sert d'étai. Il y a 10 à 15 noeuds et le mât pompe déjà beaucoup. J'ai passé une bonne partie de la nuit à bricoler pour assurer le poteau en prévision de ces nouvelles conditions. Dans deux jours je devrais retrouver du portant et être libéré de ce petit problème. En attendant je serre les dents, ça passe ou ça casse. Je continue à mettre du charbon, je n'ose pas imaginer le poteau à l'horizontale au milieu de l'Atlantique. Pas facile de régater et de bricoler en même temps. Je suis un peu usé mais le moral est bon. Wait and see. "

Malgré ces ennuis, classé 16ème à plus de 218 milles nautiques il y a 2 jours, Yannick remonte au classement et est classé ce soir à la 9ème place à 125 milles. http://www.tropheebpe.com/fr/s10_classe ... eneral.php
Pourvu que ça tienne
et jusqu'à l'arrivée à Marie Galante

Ce matin je suis alle faire un tour sur le lien
il est maintenant 8ieme

Dites moi il est equipe de torpilles ce bateau ou quoi ??

comment ça de torpilles
Il ne s'agit pas d'un navire de guerre de la Royale pour faire de la bataille navale.
Rien de plus que d'un type Figaro 2 de Bénéteau
http://www.classefigarobeneteau.com/
Tous les bateaux de cette transat Trophée BPE sont identiques :
"A armes égales" Ce ne sont pas des

Les nouvelles de Yannick par mail :
«Tout va bien à bord d’ Aquarelle.com, depuis ce matin je bataille pour m’extirper d’une molle et récupérer du vent frais dans l’après midi voire même du vent portant!!!!
Et oui ouf je touche du bois (y’en a où sur le Figaro Bénéteau? Ah la table à carte!!!). Mon étai remplacé par une drisse depuis lundi aura bien tenu et mon génois perforé, amarré à cette drisse ne se sera pas arraché malgré les 15 à 20 knts au près et les virements de bord.
Hier dans un grain lors de l’une de ces manoeuvres je voyais le mât basculer, et dong...le bruit aigu des haubans au vent qui se retendent.
On ne va pas dire que dans ces conditions mon bateau soit un foudre de guerre, mais ça l’a fait et bien fait pour l’instant, je suis toujours dans la course...
Reste à savoir maintenant comment va se passer la suite, combien de bateaux dans notre extrême sud vont passer devant. Eux qui ont déjà touché les alizés et qui affichent de bonnes moyennes.
Pour moi tout cela va dépendre de l’envoi du spi qui est déjà prêt sur le pont et de l’intensité du vent.
Désolé de ne toujours pas pouvoir dialoguer avec vous, alors on s’écrit ça laisse place à l’imagination...»

A l'arrêt vendredi soir vers 18 H (0,5 noeud) en 11 ème position à 125 milles, Yannick est reparti à 4 noeuds de moyenne.
Après avoir été classé en 13 ème position hier soir à 165 milles, le voici remonté ce soir à la 11 ème place à 39 milles du leader avec une vitesse moyenne bien améliorée de 8 noeuds.



Encore une petite semaine de mer et arrivée sur la terre ferme aux Antilles.
L'étai a cassé. Qui sait L'été sera peut-être chaud

Bonne soirée à tous, à +

à tous.

Après 18 jours de mer, l'arrivée se rapproche.

Des nouvelles de Yannick Bestaven, après 10 jours de silence radio.

" Aux abords de Madère, avec la rupture de mon étai, j'ai bien cru que le mât allait tomber. Heureusement, je me trouvais sur le pont ! Je me suis tout de même demandé si je n'allais pas m'arrêter. Je me suis aussi posé pas mal de questions concernant l'option à prendre et cette histoire m'a fait perdre beaucoup de temps et aussi le wagon des Sudistes. Je suis toujours dans le match même si j'ai été un peu lâché par le peloton de tête. Je me suis donc retrouvé avec le groupe de "Cercle Vert", "Luisina" et "A.ST Groupe". Au portant, ça le fait quand même beaucoup mieux car au près, ça pousse énormément sur le mât et ça devient tout de suite plus compliqué à gérer. L'objectif maintenant est de faire de la vitesse pour regagner des places. Il n'y a pas 36 solutions, il faut aller vite ! Les premiers ont désormais une avance confortable mais il y a encore des cartes à jouer pour les places à suivre. Pour l'instant, j'ai entre 20 et 25 noeuds de vent, au portant, ça glisse bien. Le pilote est bien réglé mais je vais plus vite à la barre, donc plus je barre, plus j'avance ! "

Aux environs de la 10/11 ème place depuis 3 jours, l'objectif est maintenant de rentrer dans le top 10. Peut-être mieux
L'espoir demeure et le moral est au beau fixe.



A bientôt pour le résultat (dimanche )

C'est le contraire de certains

Plus ils restent au bar moins ils avancent !!!

salut,
et il peut méme manger du bar !!
bon vents !
z43.

de retour de Marie Galante
Le résultat n'est pas à la hauteur des attentes mais l'arrivée a été franchie.
14ème position après tout un tas d'ennuis.

Yannick Bestaven est arrivé à 01h 09 min et 00 sec à Marie-Galante, soit 1 jour 02h 57 min et 15 sec après Nicolas Troussel. Le Rochelais aura mis 22 jours 12h et 9 min pour faire route vers les Antilles à la vitesse moyenne de 6,35 noeuds.
" Que des merdes, que des merdes ! Toute la transat, que des merdes ! Je n'ai jamais eu autant de malchance de ma vie. Et ça dure depuis un certain moment. Je suis marabouté je pense ! Au départ, j'étais bien. Au large du Portugal, il y avait de l'air et j'étais avec Charles Caudrelier, Eric Drouglazet... En somme des mecs qui vont bien dans le gros temps et j'étais content. Je vois qu'il y a un truc à faire dans le Sud. Mon étai cède devant Madère. J'ai hésité à m'arrêter mais je me suis dit que ce n'étais pas si grave, qu'il ne restait a priori que du portant. Je décide de partir au centre. Le problème c'est que finalement on s'est cogné une semaine de près donc j'ai bricolé tout un truc avec mon génois, fait un brêlage sur la drisse. Ca l'a bien fait parce que pendant une semaine et demi, j'avais Cercle Vert dans mon Nord et en terme de vitesse, ça avait l'air d'aller. J'avais l'impression de revenir dans le match jusqu'à hier soir 18h. Au moment où je suis au contact avec tout le paquet, bang, la drisse qui pète. Coup de bol, j'étais sur le pont et le mât n'est pas tombé. Je bricole un truc avec ma balancine. Je prends six bateaux sur la gueule en 12 heures. Je finis 14e. L'arrivée est mémorable. Impossible de descendre mon spi. J'ai dû monter en tête de mât couper la drisse pour enfin franchir la ligne : un enfer ! Pendant une heure, j'ai fait le clown. Maintenant, le calvaire est terminé. Je vais aller boire des coups avec mes copains. "
et



Pas grave, il y aura d'autres courses dans l'année.
A+