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Plus de 400 radars nouvelle génération, plus puissants et plus solides, vont être installés cette année sur le réseau routier français.
Ces nouveaux radars, de type "tourelle", baptisés "Mesta Fusion", ne sont actuellement homologués dans l'Hexagone que pour les contrôles de vitesse et de franchissement d'un feu rouge.
Mais ces radars sont capable de faire bien plus : outre la mesure de la vitesse, ils peuvent aussi repérer ceux qui roulent sans ceinture, qui utilisent leur smartphone au volant, qui dépassent en infraction (par la droite ou sur la bande d'arrêt d'urgence) ou qui ne respectent pas les distances de sécurité.
Ces radars qui voient tous sont en cours d'homologation en Belgique et ont déjà été testé à Bouge.
Mais si la technologie semble déjà parfaitement au point, il manque un cadre légal pour encadrer leur utilisation
"La loi n'autorise l'utilisation de ces caméras que pour verbaliser les excès de vitesse", précise Benoît Godart, porte-parole de Vias.
"Il faut adapter la loi pour permettre aux caméras ANPR et aux nouveaux radars d'être utilisés contre des comportements comme le GSM au volant, le non-port de la ceinture.
Actuellement, il faut un flagrant délit pour qu'ils soient poursuivis. Or, ces comportements prennent de l'ampleur… La technologie est au point, mais on ne peut pas en faire usage.
L'utilisation complète de ces moyens technologiques figure parmi les dix recommandations du mémorandum de l'institut Vias," rappelle-t-il
Selon la Dernière Heure, le ministre de la Mobilité espère encore prendre un arrêté royal d'ici à la fin de la législature pour autoriser l'usage des technologies.
Certains aspects du texte de loi devant encore être précisés, le cabinet de François Bellot (MR) ne tient pas à communiquer sur le contenu de l'arrêté.

(LpR - Source: La DH/Picture : Pixabay )