Mal en point en Chine, à l’arrêt en Iran… Peugeot voit le marché américain comme son nouvel eldorado pour accompagner sa croissance à l’international.
Carlos Tavares a d’ailleurs anticipé le retour de la marque à 2023, une date qui n’est pas choisie au hasard.
Elle correspond au lancement de la nouvelle génération des 3008 et 5008 qui seront les deux fers de lance sur ce marché.
La gamme sera aussi complétée par une carrosserie inédite dans la famille de la nouvelle 308.
Sans oublier le projet d’un grand SUV (P94) dont l’étude se poursuit.
En interne, c'est le branle-bas de combat pour les équipes chargées du développement de la troisième génération des 3008 et 5008.
Ce qui explique la présence de véhicules Peugeot dans la région d’Atlanta.
Dans le jargon automobile, on appelle cela une « mission de synthèse ».
Le but est de relever le maximum d’informations sur le goût de la clientèle locale (confort des suspensions, réglages du châssis, agrément mécanique…), sur la typologie des routes et de se jauger face à quelques concurrentes.
C’est le cas de la 508 qui est suivie dans le convoi par une Honda Civic.
Des équipes qui ont dû ramener, à coup sûr, des gobelets format XXL afin d’adapter les zones de rangement.
Au-delà des produits, la question cruciale demeure le réseau de distribution, voire celle de l’usine de fabrication.
D’où le fort intérêt de PSA pour le rachat de FCA (Fiat Chrysler Automobiles) dont les réseaux (Jeep, Chrysler ou Fiat) pourraient se charger de la distribution et de l’après-vente.
Dans le cas où l’affaire capote (Renault est aussi sur les rangs), quelles sont les autres pistes ? Jaguar-Land Rover est une possibilité grâce à son implantation aux Etats-Unis.
Et pourquoi pas des constructeurs japonais comme Honda ou Mazda dans le cadre d’une alliance ? Verdict dans les prochains mois.