Bonjour
Je ne trouve pas de sujet à son sujet !
402 Escalle 1946 Châssis: n° 761261
Une vraie voiture de course en état d'origine Performances intéressantes
Ticket d'entrée pour les courses historiques
Cette automobile a été proposée à la vente chez DROUOT.
Une automobile de course en état d'entretien proche de l'origine, disposant d'un palmarès en course n'ayant jamais subit d'accident majeur entrainant une reconstruction.
Sa carrosserie en aluminium semble moulée autour de la mécanique, profilée comme un avion; les similitudes avec la Bugatti T39 «tank» sont flagrantes.
Outre cette carrosserie de grande qualité, la mécanique aussi est brillante.
Le moteur 4 cylindres de 1991 cm3 développe avec dynamisme 70 chevaux, aidé en cela par deux carburateurs inversés et une boite Cotal.
Il s'agit bel et bien d'une concurrente de la Peugeot 302 Darl Mat dont elle reprend l'agilité, partage la mécanique et les performances.
C'est tout l'esprit de l'automobile de course française qui habite cette automobile exceptionnelle, son inventivité, sa fantaisie et qui permettra à son futur propriétaire de s'illustrer avec succès au cours des nombreuses épreuves historiques qui s'offriront à lui.
Si Peugeot a de son propre chef peu participé aux épreuves sportives dans les années 30, ce sont des préparateurs qui l'ont fait.
Les 302 Darl'mat ont été engagées aux 24 heures du Mans en 1937 avec l'aide de l'usine et avec succès.
A cette même époque François Escalle, pilote privé de talent gagne la coupe de l'AGACI au rallye Azur de 1938 sur Peugeot 402, après avoir remporté le Liège-Rome-Liège l'année précédente lui valant un titre de champion du monde et les félicitations du président Lebrun.
En 1946 commence une nouvelle aventure.
Escalle décide de réaliser une voiture de course à sa mesure.
Se servant de la mécanique de la Peugeot victorieuse, il entreprend la réalisation d'une performante barquette de course à carrosserie en aluminium qu'il équipe d'une mécanique vitaminée.
Avec cette automobile, il remporte la coupe de l'AGACI en 1947 puis finit dans les 10 premiers aux 12 heures de Paris en 1947.
En 1948 il participe aux 24 heures de Spa et de nouveau aux 12 heures de Paris - copilote Sarter.
Il finira au volant de la voiture par une 4ème place aux 12 heures de Paris en 1950 - copilote Eggen, (catégorie deux litres derrière Ferrari et Alta).