La PEUGEOT 3008DKR remporte le jeu de pistes
05 janvier 2017
Alors que le rallye a fait son entrée en Bolivie, la volonté des organisateurs de durcir la navigation a pris tout son sens. L’équipage Despres/Castera a parfaitement relevé le défi en remportant sa première victoire de spéciale en auto sur un Dakar, et en s’installant leur PEUGEOT 3008DKR en tête du classement général devant le duo Peterhansel/Cottret.
• Retardés hier, Cyril Despres et David Castera ont trouvé le bon rythme aujourd’hui tant en pilotage qu’en navigation. Les deux anciens motards ont pris la tête de la spéciale dès le waypoint n°3 et ne l’ont plus quittée jusqu’à l’arrivée à Tupiza, en Bolivie. Cyril Despres enrichit donc son palmarès du Dakar en ajoutant à ses 33 spéciales remportées à moto, un premier succès d’étape en auto. Il s’empare, par la même occasion, de la tête du classement général, avec 4 min 08 sec d’avance sur Stéphane Peterhansel.
• Leader de l’épreuve en début de cette journée, l’équipage Loeb/Elena a rencontré des problèmes techniques. Une baisse de puissance l’a pénalisé dans les dunes entre les waypoints 1 et 2. Après deux arrêt successifs et une intervention de l’équipage sur le moteur, la 3008DKR #309 a pu terminer l’étape avec le 5ème meilleur chrono, malgré la demi-heure perdue. Le duo français pointe désormais à la 4ème place au général, à seulement à 22 min 23 sec des leaders.
• Alors qu’il s’apprêtait à prendre la tête du classement général, Carlos Sainz est parti en tonneaux à cinq kilomètres de l’arrivée. L’équipage est sain et sauf et a pu terminer la spéciale et rallier le bivouac pour une intense séance de mécanique.
• Vainqueur de l’étape 3, hier, Stéphane Peterhansel et Jean Paul Cottret ont malheureusement été confrontés aujourd’hui aux difficultés de navigation de cette étape. En corrigeant un petit écart, l’équipage s’est retrouvé bloqué dans un rio et a dû changer une roue endommagée. Malgré quelques minutes perdues, l’équipage tenant du titre progresse d’une place au classement général et pointe deuxième.
TYPOLOGIE TERRAIN : altitude moyenne de 3500 m avec franchissements de dunes et de nombreux changements de directions.
CONDITIONS DE PILOTAGE : challenges en termes de navigation
TEMPERATURE : entre 24 et 28°C
VITESSE MOYENNE : 113km/h
VITESSE MAXI : 186km/h
CLASSEMENT ETAPE 4
1
. DESPRES Cyril (FR) / David CASTERA (FR), PEUGEOT 3008DKR , 04 h 22 min 55 sec
2. HIRVONEN Mikko (FIN) / PERIN Michel (FR), MINI, + 10 min 51 sec
3. ROMA Nani (SP) / HARO BRAVO Alex (SP), TOYOTA, + 12 min 51 sec
4. PETERHANSEL Stéphane (FR) / COTTRET J-P. (FR), PEUGEOT 3008DKR, + 15 min 15 sec
5. LOEB Sébastien (FR) / ELENA Daniel (MON), PEUGEOT 3008DKR, + 22 min 13 sec
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CLASSEMENT GENERAL PROVISOIRE APRES ETAPE 4
1. DESPRES Cyril (FR) / David CASTERA (FR), PEUGEOT 3008DKR, 11 h 33 min 16 sec
2. PETERHANSEL Stéphane (FR) / COTTRET J-P. (FR), PEUGEOT 3008DKR , + 04 min 08 sec
3. HIRVONEN Mikko (FIN) / PERIN Michel (FR), Mini, + 05 min 04 sec
4. LOEB Sébastien (FRA) / ELENA Daniel (MON), PEUGEOT 3008DKR, + 06 min 48 sec
5. ROMA Nani (ESP) / HARO BRACO Alex (ESP), Toyota Hi-Lux, + 10 min 30 sec
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EN DIRECT DU BIVOUAC
Bruno Famin
« Cyril Despres et David Castera ont réalisé un sans faute aujourd’hui. Ils en sont récompensés en prenant la tête l’épreuve et en signant, au passage, leur première victoire en auto sur le rallye le Dakar. Mais nous savons bien que la course se joue sur deux semaines et qu’elle va encore réserver de très nombreux rebondissement tels que ceux qui interviennent depuis deux jours. Les problèmes rencontrés aujourd’hui par Carlos,& Stéphane et Sébastien, qui occupaient hier les premières positions du classement général sont là pour nous le rappeler. Rien n’est acquis, nous restons plus mobilisés que jamais. »
Cyril Despres (PEUGEOT 3008DKR #307)
Vainqueur de l’étape / 1er au général
« Les premières portions de la spéciale étaient compliquées avec beaucoup de végétations et des traces difficilement visibles. David a fait du très bon travail, il n’a commis aucune erreur. Nous avons ensuite roulé derrière Carlos pendant une grande partie de la journée, ce qui nous a permis de garder un bon rythme. Nous sommes très contents. Cette victoire a une saveur particulière après deux ans et demi passés à apprendre le métier de pilote automobile. »
Stéphane Peterhansel (PEUGEOT 3008DKR #300)
4e de l’étape / 2e au général
« La spéciale n’était pas particulièrement difficile en franchissement. Les dunes étaient porteuses. Nous nous sommes perdus à la dernière note, juste avant de basculer sur des parties plus roulantes. En essayant de rattraper la bonne piste, nous sommes tombés dans un trou. La direction de la voiture a été endommagée et la roue avant cassée. Cette petite erreur de navigation nous coûte beaucoup de temps. La course n’est pas terminée, il reste beaucoup de kilomètres. Certes nous ne sommes pas en tête du Dakar, mais nous ne sommes pas loin. »
Sébastien Loeb (PEUGEOT 3008DKR #309)
5e de l’étape / 4e au général
« Ce fut une journée très compliquée. Au final, je suis content d’être à l’arrivée. C’est une bonne surprise de constater que c’est Cyril qui fait le scratch. C’est celui qui avait le plus de retard sur nous donc cela nous permet plus ou moins de rester dans le match malgré les problèmes que nous avons rencontré. Nous sommes en effet restés arrêtés au total une demi-heure dans la spéciale. Daniel s’en était bien sorti sur la première navigation et, d’un seul coup, la voiture n’avançait plus. J’ai fait des resets. Elle repartait puis s’arrêter à nouveau. Nous avons retiré le capot arrière, essayé plusieurs choses et, finalement, un coup de dégrippant a permis à la voiture de repartir. Nous limitons ma casse. Je suis forcément déçu par déconvenues mais content tout de même de garder le contact. »
Source :
http://www.peugeot-sport.com/fr/la-peug ... de-pistes/
http://peugeot-media.com/index.php?nav= ... &langue=fr
Lire aussi :
http://news.peugeot.fr/2017/01/la-peuge ... ste-dakar/
Comment franchir les dunes ?
Si les dunes proposées aujourd’hui ne présentaient pas de difficultés particulières, l’exercice reste l’un des défis du Dakar… Les dunes sont parmi les symboles les plus forts du rallye-raid. Depuis 1979, des centaines et des centaines de concurrents se sont « tanqués » sans pouvoir s’en sortir en n’utilisant que le moteur, la transmission et le volant. Quand la voiture est posée, il faut se désensabler !
Pourtant, la méthodologie est plutôt simple. Avec une pression de pneus très basse (il est possible de la moduler depuis l’habitacle de la Peugeot 3008DKR grâce à un dispositif de télégonflage), il est nécessaire de conserver suffisamment de vitesse pour passer la crête de la dune. Le pilote doit rester sur un rapport de boîte assez bas pour profiter d’un maximum de couple, si besoin.
Et c’est là que toute la science du pilotage doit se mettre en action. Si la vitesse est trop faible, la voiture va irrémédiablement se planter. Le pilote doit se ménager quelques fractions de seconde pour analyser la pente à descendre et agir en conséquence. Si la vitesse est trop élevée, c’est un décollage assuré. Et les tonneaux par l’avant laissent rarement de bons souvenirs.
Une dune ne doit pas être attaquée de face. Sur les images, vous verrez les Peugeot 3008DKR enrouler les crêtes avec un certain angle. Cette technique de franchissement permet de mieux voir ce qu’il y a de l’autre côté et de garder les roues plus longtemps en contact avec le sol. Mais attention, en arrivant trop en biais, il y a toujours un risque de basculer par les portières.
L’un des paradoxes des cordons de dunes est de faire payer un lourd tribut aux concurrents alors que le sable est la surface réputée la moins rude pour les mécaniques… En revanche, la répétition des montées et des descentes use les équipages, plus encore que la voiture, surtout à des altitudes moyennes de 3 500 mètres, comme aujourd’hui.
Peugeot @Peugeot · 5 janv.
Congratulations to @cyrildespres on his first-ever #Dakar2017 stage win on 4 wheels #WeLoveDust
Source :