PSA est resté en tête des dépôts de brevets en 2014 :
PSA Peugeot Citroën, Safran, le CEA (Commissariat à l’énergie atomique), Renault et Valeo ont conservé
les cinq premières places du classement des déposants de brevets de l’Inpi (Institut national de la
propriété intellectuelle) en 2014. Toujours largement en tête, PSA a vu 1 063 demandes de brevets
publiées l’an dernier, devant Safran (717), le CEA (625), Renault (529) et Valeo (473).
« Nous sommes fiers d’être les premiers de ce palmarès, avec plus de 1 000 brevets. L’un de nos axes
prioritaires en matière de propriété industrielle porte sur les ‘cleantech’, afin de réduire les émissions de
gaz polluants et de CO2 pour rendre les véhicules toujours plus propres », souligne Jean-Marc Finot,
directeur de la recherche et de l’engineering avancé chez PSA, dont le budget R&D annuel atteint 3
milliards d’euros. Le constructeur a ainsi déposé pas moins de 100 brevets pour protéger la technologie
BlueHDI, qui permet à la nouvelle Peugeot 208 d’être un véhicule thermique particulièrement vertueux,
avec 79 g de CO2 par km. « Nous avançons aussi rapidement sur la voiture connectée pour renforcer la
sécurité, comme les technologies de freinage assisté sur les voies rapides », ajoute-t-il.
Renault a stabilisé sa position l’an dernier en déposant 529 brevets. « Notre stratégie vise aujourd’hui à
trouver le meilleur compromis pour protéger les meilleures innovations, tout en équilibrant notre
portefeuille avec l’international dans le cadre de notre alliance avec Nissan », explique Didier Hillion,
directeur de la propriété intellectuelle de Renault. « Nous remonterons, mais par paliers. Le brevet est
vraiment un outil stratégique pour notre groupe, qui s’ouvre de plus en plus aux partenariats »,
souligne-t-il.
« La prééminence des 20 premiers déposants, qui concentrent 40 % des demandes publiées, est
toujours aussi forte. C’est pourquoi nous ciblons nos efforts sur les milliers de PME innovantes, qui sont
de plus en sensibles à l’intérêt stratégique des brevets », indique de son côté Yves Lapierre, directeur
général de l’Inpi.
CCFA 17/04/2015