Vous avez de l'imagination et du talent.
Peugeot miniatures
Lion Super Extra
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Enregistré le : 02 oct. 2007 20:37
Localisation : FRANCE - Lorraine - Nancy - Champigneulles
Lors qu'une récente visite au Musée de l'Aventure, j'ai eu l'impression de "retrouver" le châssis de la 402 Diesel. Comme si je l'avais toujours connu !
Il faut dire que Pierre DUMONT dans son ouvrage "Peugeot d'hier et d'avant-hier" ( Edition "La Vie de l'Auto" 1983) l'a bien mis en valeur tant en description qu'en photographies.
LA « 402 DIESEL»
A la fin de 1938, Peugeot lança, avec beaucoup de discrétion - sinon dans le plus grand secret - une "402 B" Diesel dont le moteur était un " HL 50 ", très proche de ceux qui équipaient le camions légers de la gamme " MK " . Moteur quatre cylindre. 78 x 120, 2.300 cm3, cinq paliers, soupapes en têtes (tiges et culbuteurs), chemises en fonte nitrurée, pistons en alliage léger, culasse sous licence Oberhaensli, injecteurs à « téton », pompe Lavalette commandée par un arbre à cames situé dans le carter de pompe, et bougies de préchauffage assurant, même par temps froid, un démarrage rapide. Boîte mécanique ou boîte Cotal.
Le moteur Peugeot " HL 50 " pèse 225 kg, soit 50 kg de plus que le moteur à essence, et son carter inférieur est d'un volume plus important et d'une forme différente, cela justifie les deux seules modifications apportées au châssis "402 B Diesel" par rapport aux châssis "402 B", c'est-à-dire une traverse avant adaptée à la forme du carter, et des lames de ressort avant plus larges.
S'il n'y avait pas eu la guerre de 1939, Peugeot aurait fait figurer la "402 B Diesel" à son catalogue, et aurait pu se vanter d'être le premier constructeur français offrant à la clientèle une voiture de tourisme fonctionnant au gas-oil et livrable sous toutes les formes de carrosseries prévues pour le modèle à essence.
La législation de l'époque n'autorisant l'emploi d'un moteur Die¬sel que sur des véhicules utilitaires, il fallut une autorisation Spéciale du Service des Mines pour que Peugeot lance une première série de voitures commercialisées.
Quelques voitures (au moins sept, peut-être plus, car on dit qu'il y aurait eu quelques taxis) furent vendues à des particuliers. Actuellement, une limousine et une familiale "402 B", et deux berlines. "402 B Légère" à moteur Diesel sont recensées. A partir de deux voitures récupérées en Franche-Comté, un châssis "402 B Diesel" à été récemment reconstruit à la Garenne. Ainsi, Peugeot proposait une voiture de tourisme au gas-oil, quarante ans avant la "604 Turbo".
Comme il me restait des vestiges de "402" NOREV (calandre et phares, auvent et intérieur, plancher), j'ai réalisé ... MONREV !
Comme d'habitude les finitions laissent à désirer mais l'impression générale me convient assez bien.
Il faut dire que Pierre DUMONT dans son ouvrage "Peugeot d'hier et d'avant-hier" ( Edition "La Vie de l'Auto" 1983) l'a bien mis en valeur tant en description qu'en photographies.
LA « 402 DIESEL»
A la fin de 1938, Peugeot lança, avec beaucoup de discrétion - sinon dans le plus grand secret - une "402 B" Diesel dont le moteur était un " HL 50 ", très proche de ceux qui équipaient le camions légers de la gamme " MK " . Moteur quatre cylindre. 78 x 120, 2.300 cm3, cinq paliers, soupapes en têtes (tiges et culbuteurs), chemises en fonte nitrurée, pistons en alliage léger, culasse sous licence Oberhaensli, injecteurs à « téton », pompe Lavalette commandée par un arbre à cames situé dans le carter de pompe, et bougies de préchauffage assurant, même par temps froid, un démarrage rapide. Boîte mécanique ou boîte Cotal.
Le moteur Peugeot " HL 50 " pèse 225 kg, soit 50 kg de plus que le moteur à essence, et son carter inférieur est d'un volume plus important et d'une forme différente, cela justifie les deux seules modifications apportées au châssis "402 B Diesel" par rapport aux châssis "402 B", c'est-à-dire une traverse avant adaptée à la forme du carter, et des lames de ressort avant plus larges.
S'il n'y avait pas eu la guerre de 1939, Peugeot aurait fait figurer la "402 B Diesel" à son catalogue, et aurait pu se vanter d'être le premier constructeur français offrant à la clientèle une voiture de tourisme fonctionnant au gas-oil et livrable sous toutes les formes de carrosseries prévues pour le modèle à essence.
La législation de l'époque n'autorisant l'emploi d'un moteur Die¬sel que sur des véhicules utilitaires, il fallut une autorisation Spéciale du Service des Mines pour que Peugeot lance une première série de voitures commercialisées.
Quelques voitures (au moins sept, peut-être plus, car on dit qu'il y aurait eu quelques taxis) furent vendues à des particuliers. Actuellement, une limousine et une familiale "402 B", et deux berlines. "402 B Légère" à moteur Diesel sont recensées. A partir de deux voitures récupérées en Franche-Comté, un châssis "402 B Diesel" à été récemment reconstruit à la Garenne. Ainsi, Peugeot proposait une voiture de tourisme au gas-oil, quarante ans avant la "604 Turbo".
Comme il me restait des vestiges de "402" NOREV (calandre et phares, auvent et intérieur, plancher), j'ai réalisé ... MONREV !
Comme d'habitude les finitions laissent à désirer mais l'impression générale me convient assez bien.
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Alors là Jean-Paul , BRAVO , ca me tentais bien d'en faire une mais cette fois , pour arrivé à "egaler" le maitre , ca va etre quelque chose . Comme quoi que la retraite ca as du bon
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ouah les détails moteur, les bras m'en tombent ! Encore chapeau bas Jean Paul !!!!
C'est vrai que c'est réussi, en particulier le moteur, on voit même les fils des bougies ! Mes respects !
C'est un moteur Diesel ...
Il s'agit des 4 tubes qui transfèrent le gazole de la pompe d'injection (ici, de marque Lavalette), vers chacun des 4 injecteurs.
Sur les "diesel", dont celui-ci, il y a bien des bougies de préchauffage, une par cylindre, alimentée chacune par un fil électrique, mais, a priori, pas très visibles sur le châssis échelle 1 (peut être en partie supérieure de culasse ? il faudrait revoir "de visu" ce châssis pour s'en assurer), ni sur le modèle réduit de Jean Paul.
Il s'agit des 4 tubes qui transfèrent le gazole de la pompe d'injection (ici, de marque Lavalette), vers chacun des 4 injecteurs.
Sur les "diesel", dont celui-ci, il y a bien des bougies de préchauffage, une par cylindre, alimentée chacune par un fil électrique, mais, a priori, pas très visibles sur le châssis échelle 1 (peut être en partie supérieure de culasse ? il faudrait revoir "de visu" ce châssis pour s'en assurer), ni sur le modèle réduit de Jean Paul.
Je parlais des bougies de préchauffage bien entendu...
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Ah!...Jean Paul
IL me faut tomber malade pour faire des folies avec les miniatures, je parcours ce site depuis mon arrêt et j'en découvre tous les jours.
Je ne vous connais pas encore bien mais vous apprécie tous, mais toi tu es un surdoué! Comment fais tu, tu es comme le gaulois, t'es tombé dedans quand tu étais petit?
J'arrive à la retraite bientôt...On devient comme ça?
Y a t-il la relève chez tes enfants ou petits enfants, car là il y a un patrimoine.
De mon côté j'ai un petit fils intéressé, mais pour le moment il a plus de facilité à les démonter (je ne t'explique pas comment) par contre grande facilité pour diorama de casse autos!!!
A bientôt
Jean Luc
IL me faut tomber malade pour faire des folies avec les miniatures, je parcours ce site depuis mon arrêt et j'en découvre tous les jours.
Je ne vous connais pas encore bien mais vous apprécie tous, mais toi tu es un surdoué! Comment fais tu, tu es comme le gaulois, t'es tombé dedans quand tu étais petit?
J'arrive à la retraite bientôt...On devient comme ça?
Y a t-il la relève chez tes enfants ou petits enfants, car là il y a un patrimoine.
De mon côté j'ai un petit fils intéressé, mais pour le moment il a plus de facilité à les démonter (je ne t'explique pas comment) par contre grande facilité pour diorama de casse autos!!!
A bientôt
Jean Luc