L'actualité sportive Peugeot
Pinin
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Enregistré le : 23 sept. 2003 13:07
Localisation : Val d'Oise - France
Un article intéressant sur les (contre)performances des Peugeot 9x8 de l'hebdomadaire AutoHebdo.
Lien : Comment interpréter la performance de Peugeot à Spa ?
Comment interpréter la performance de Peugeot à Spa ?
Si la meilleure des Peugeot 9X8 s'est classée 13e au général, derrière six LM P2, des signaux positifs méritent d'être soulignés.
Les chiffres sont têtus, nous le savons tous. En sport automobile, la performance réelle est celle qui s’affiche sur le classement final d’une séance de qualification ou d’une course. Lors des 6 Heures de Spa-Francorchamps, les fans devront donc descendre aux 13e et 17e lignes pour trouver mention des deux Peugeot 9X8.
Pis encore, la meilleure lionne a échoué derrière six LM P2 et seulement 2″9 devant la modeste Glickenhaus autrement plus rustique. Mais pour mettre en perspective ce qu’il s’est passé en Belgique, il convient de rembobiner 15 jours en amont, lors des 6 Heures de Portimao.
Au Portugal, sur une piste vallonnée à l’excès et longue de 4,653 km, la sochalienne a accusé un débours de 2″3 sur la pole position (-2,6% de performance pure), puis un déficit de 1,3% en course avec un retard de 2 tours à l’arrivée.
À Spa-Francorchamps, ces valeurs ont évolué… dans le bon sens si l’on rapporte le gap avec les Toyota et le développement total d’un tour de circuit. Long de 7,003 km, le circuit spadois se parcourait en 120,8 minutes en qualification (Toyota n°7), la meilleure Peugeot déboulant 2″4 plus tard. Soit un déficit tombé à 1,98% par rapport à Portimao.
Dans une position de simple spectateur, on retiendra surtout des 6 Heures de Spa-Francorchamps une réelle lacune d’exécution et de prise de risque, notamment vis-à-vis des conditions météo et de la maîtrise des arrêts aux stands. La stratégie a grandement joué dans le résultat final, ainsi que le manque de chance dans le déploiement des très nombreux safety cars. Sur la distance d’une course, cela finit par chiffrer. On pourra toujours opposer que Ferrari, Cadillac ou Porsche ont pris plus de risque, mais n’ont pas emmené leurs deux voitures à l’arrivée et broyé beaucoup de carbone…
Revenons-en aux chiffres. À Portimao, le « tour idéal » de Peugeot, c’est-à-dire lorsque l’on parvient à additionner les trois meilleurs secteurs les uns avec les autres, donnait une 7e position dans la hiérarchie Hypercar. À Spa, mis bout à bout, les meilleurs secteurs composaient un tour idéal en 5e position absolue pour la Peugeot n°93, juste derrière les Toyota n°7, Ferrari n°50 et 51, et la Cadillac n°2. Pas si mal.
Dans le détail, la Peugeot a su signer, dans le premier secteur ultra rapide (virage de la Source, le Raidillon puis la ligne droite des Combes) le 4e chrono absolu. Dans le second, où il y a le plus de virages moyens, cette position est tombée en 10e place. Puis est remontée en 8e dans le 3e secteur à nouveau plus rapide (Blanchimont notamment) mais coupé d’une chicane à très basse vitesse. Le dégout de la 9X8, les relances n’étant pas son point fort en raison de ses pneus arrière étroit et de la vitesse de déclenchement du système hybride à partir de 150 km/h (contre 190 km/h pour les autres LMH).
En conclusion, nous continuons de penser que l’unique terrain de chasse de la 9X8 sera au Mans. Moins de virages, moins de trainée aéro, des pneus avant plus larges que ses rivales pour freiner plus court à 330 km/h et des grandes courbes rapides où le déploiement de l’énergie électrique sera moins problématique. Mais ce postulat n’intègre pas un point central : la fiabilité, tant mécanique que des pilotes.
Lien : Comment interpréter la performance de Peugeot à Spa ?
Comment interpréter la performance de Peugeot à Spa ?
Si la meilleure des Peugeot 9X8 s'est classée 13e au général, derrière six LM P2, des signaux positifs méritent d'être soulignés.
Les chiffres sont têtus, nous le savons tous. En sport automobile, la performance réelle est celle qui s’affiche sur le classement final d’une séance de qualification ou d’une course. Lors des 6 Heures de Spa-Francorchamps, les fans devront donc descendre aux 13e et 17e lignes pour trouver mention des deux Peugeot 9X8.
Pis encore, la meilleure lionne a échoué derrière six LM P2 et seulement 2″9 devant la modeste Glickenhaus autrement plus rustique. Mais pour mettre en perspective ce qu’il s’est passé en Belgique, il convient de rembobiner 15 jours en amont, lors des 6 Heures de Portimao.
Au Portugal, sur une piste vallonnée à l’excès et longue de 4,653 km, la sochalienne a accusé un débours de 2″3 sur la pole position (-2,6% de performance pure), puis un déficit de 1,3% en course avec un retard de 2 tours à l’arrivée.
À Spa-Francorchamps, ces valeurs ont évolué… dans le bon sens si l’on rapporte le gap avec les Toyota et le développement total d’un tour de circuit. Long de 7,003 km, le circuit spadois se parcourait en 120,8 minutes en qualification (Toyota n°7), la meilleure Peugeot déboulant 2″4 plus tard. Soit un déficit tombé à 1,98% par rapport à Portimao.
Dans une position de simple spectateur, on retiendra surtout des 6 Heures de Spa-Francorchamps une réelle lacune d’exécution et de prise de risque, notamment vis-à-vis des conditions météo et de la maîtrise des arrêts aux stands. La stratégie a grandement joué dans le résultat final, ainsi que le manque de chance dans le déploiement des très nombreux safety cars. Sur la distance d’une course, cela finit par chiffrer. On pourra toujours opposer que Ferrari, Cadillac ou Porsche ont pris plus de risque, mais n’ont pas emmené leurs deux voitures à l’arrivée et broyé beaucoup de carbone…
Revenons-en aux chiffres. À Portimao, le « tour idéal » de Peugeot, c’est-à-dire lorsque l’on parvient à additionner les trois meilleurs secteurs les uns avec les autres, donnait une 7e position dans la hiérarchie Hypercar. À Spa, mis bout à bout, les meilleurs secteurs composaient un tour idéal en 5e position absolue pour la Peugeot n°93, juste derrière les Toyota n°7, Ferrari n°50 et 51, et la Cadillac n°2. Pas si mal.
Dans le détail, la Peugeot a su signer, dans le premier secteur ultra rapide (virage de la Source, le Raidillon puis la ligne droite des Combes) le 4e chrono absolu. Dans le second, où il y a le plus de virages moyens, cette position est tombée en 10e place. Puis est remontée en 8e dans le 3e secteur à nouveau plus rapide (Blanchimont notamment) mais coupé d’une chicane à très basse vitesse. Le dégout de la 9X8, les relances n’étant pas son point fort en raison de ses pneus arrière étroit et de la vitesse de déclenchement du système hybride à partir de 150 km/h (contre 190 km/h pour les autres LMH).
En conclusion, nous continuons de penser que l’unique terrain de chasse de la 9X8 sera au Mans. Moins de virages, moins de trainée aéro, des pneus avant plus larges que ses rivales pour freiner plus court à 330 km/h et des grandes courbes rapides où le déploiement de l’énergie électrique sera moins problématique. Mais ce postulat n’intègre pas un point central : la fiabilité, tant mécanique que des pilotes.
La prochaine course c'est bien Le Mans , les 10 et 11 juin 
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