Le type 34 est un camion construit en 1901 et en 1902 à 43 exemplaires à Audincourt.
Il se différencie du type 22 produite en 1899 par un empattement plus long et des zones de chargement plus grandes.
Il a été proposé en 4 versions : avec une charge utile de 1.000 - 1.600 - 2.000 ou 3.000 kg, avec 3 empattements différents 2,10m – 2,20m et 2,44m.
Propulsé par un moteur Peugeot 2 cylindres horizontaux de 7 - 8 ou 12 HP, il se déplaçait à la vitesse 11 à 13 km/h.

Les dimensions ont été relevées dans "La Producion Peugeot" et les photos glanées dans différents ouvrages.
Le type 34 est parfois présenté avec un volant, mais sa direction reste bien à secteur et chaîne. Ce volant est-il vraiment d'origine ou correspond-il un besoin de modernisme ?
Pour faire ce camion, je suis parti de pas grand chose.

juste une question...
comment monte-t-on au volant/guidon???
faut sauter?

le plus étonnant, ce sont ses roues à rayons....peu compatibles avec une charge utile importante.

Ben je n'en sais rien. Je me suis aussi posé la question.

Pour faire ce camion, je suis parti de pas grand chose.

Le 30 avril 2019, j'ai commencé par récolter les informations sur le type 34.
Toutes ses caractéristiques sont dans 'La Production Peugeot".
Outre la photo précédente, j'ai trouvé cinq autres photos de différentes versions.
Il a fallu me décider sur le choix d'un modèle et j'ai opté arbitrairement pour le plus grand empattement, la plus forte charge utile et avec un guidon.

une charge utile de 3 tonnes sur des roues à rayons......

En même temps, à l'oeil, les rayons font au moins 5 ou 6 mm de Ø


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Ensuite, j'ai dessiné le plan au 1/43ème
(sur le tableau ci-dessous, le "réel" est en mètre et le "1/43ème" est en centimètre)

Le premier travail consiste à dénicher des roues du bon diamètre (2,1 cm). Celles-ci ont été prélevées sur des épaves d'ancêtres Minialuxe.
Pour faire les brancards du châssis, j'ai utilisé du fil d'aluminium récupéré dans des anciennes décorations florales.

Après coup, je vois bien que j'aurais dû amincir les extrémités.
Mais ce stade, j'étais très préoccupé par la hauteur pour coller les lames de ressorts et obtenir que les 4 roues touchent le sol.

Dans une chute de plexiglas de 4 mm d'épaisseur j'ai découpé la plateforme sur laquelle seront collés tout le soubassement mécanique et les superstructures.

Les deux longerons du châssis sont collés sans difficultés.

Les lames de ressort sont des fortes agrafes dépliées et courbées.
Leur collage a été très fastidieux particulièrement pour les lames arrière à la jonction avec l’extrémité du châssis.

Il a fallu ensuite fixer des paliers. Ce sont des rivets pop en aluminium. La tige en fer est retirée ainsi que la collerette. Il reste alors un petit tube épais dans lequel j'ai pu creuser à la lime une encoche pour y adapter les lames de ressort.
Sur la photo le montage est satisfaisant, les 4 roues sont bien en contact avec le sol, résultat obtenu en limant plus ou moins les paliers.
Mais par la suite ce montage se révélera trop fragile. Il va casser ... plusieurs fois. Je finirai par noyer les lames de ressort dans la colle.

Enfin, l'axe supportant le pignon primaire des chaînes d’entraînement est collé sur des paliers façonnés dans des chutes de plastique

Pourquoi dans du plexiglass???

Tout simplement, parce que je n'ai trouvé que ça qui faisait 4 mm d'épaisseur dans mon bric-à-brac !

effectivement, c'est une explication!

Jean-Paul le sorcier de la miniature

A l'avant et à l'arrière, une barre d'accouplement (agrafe dépliée) relie les paliers pour renforcer le positionnement des lames de ressort.

Un gabarit des côtés du poste de conduite a été dessiné à main levée sur du papier qui a été collé sur de la tôle d'aluminium.
Cette tôle est récupérée sur un ancien cor de fourneau de chaudière à gaz. Une fois nettoyé et remis à plat ça se découpe au ciseaux et ça se lime, et ça garde bien la forme qu'on lui donne.
La difficulté est d'obtenir deux côtés parfaitement identiques. Le tablier est en deux parties, l'une plate, l'autre arrondie.

Le plateau a été taillé dans de la carte plastique à la bonne dimension mais, il n'est pas collé car le poste de conduite n'est pas encore fermé à l'arrière.

Par dessous, un coffrage en carton léger est collé pour figurer le long carter qui cache les organes mécaniques (arbre de transmission, boîte de vitesse, différentiel)

Le soubassement du siège est découpé dans de la carte plastique puis sa hauteur est ajustée.

Le siège est en plastique épais, le dossier et les accoudoirs sont en fil métallique. Le dossier est beaucoup trop haut, il sera fortement abaissé par la suite.

A l'avant un panneau incliné est collé qui recevra le portillon donnant accès au moteur.

Le plateau supportant la caisse est collé.